Quelques conseils
L’éleveur sérieux se fera un plaisir de vous
accueillir chez lui pour vous présenter ses reproducteurs, ses installations
et son programme d’élevage.
Celui qui vous offre un chiot sans papier en vous
affirmant qu’il s’agit d’un bouvier bernois agit dans l’illégalité la plus
totale et ne mérite pas votre confiance. En effet, l'article 64(J) de la Loi
canadienne sur la Généalogie des Animaux stipule que la personne qui vend un
chien comme étant de race pure doit fournir à l'acheteur un certificat
d'enregistrement sur lequel le nom dudit acheteur est inscrit en tant que
propriétaire; ce certificat doit être fourni en dedans de six mois de la date
d'achat. Toute infraction à cette loi peut mener à une déclaration
sommaire de culpabilité entraînant une amende ou l'incarcération. L’enregistrement au
Canadian Kennel
Club (CKC) est une démarche peu coûteuse pour laquelle il est interdit de
charger un supplément.
L’identification des chiots (tatouage ou micropuce) est
également une obligation légale pour l’éleveur. Si on vous vend à rabais
un chiot sans enregistrement, c’est que ses origines ne sont pas connues,
qu’il n’est pas de race pure ou que l’accouplement a été fait illégalement.
Vous vous lanceriez alors dans une aventure périlleuse qui pourrait s’avérer
énormément plus coûteuse que l’économie réalisée au départ.
L’éleveur sérieux ne tire pas son revenu de
l’élevage de chiens au détriment d’une saine sélection des reproducteurs. Les
radiographies officielles des hanches et des coudes sont primordiales dans une race aussi affectée de
problèmes orthopédiques. L’achat d’un chien enregistré, provenant de
lignées certifiées sur plusieurs générations, vous protège bien plus qu’une
garantie trompeuse qui permettrait simplement un éventuel échange que des
maîtres attachés sentimentalement à leur animal déjà âgé de quelques mois se
sentent rarement le courage de demander. La prévention et la sélection
demeurent la meilleure des garanties qu’un contrat écrit pourra compléter.
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Suggestions
The serious breeder will be pleased
to receive your visit and present the dogs, installations and breeding program.
The breeder who offers a young dog while claiming it to be a Bernese Mountain
dog without papers is committing a completely illegal gesture and does not merit
your confidence. Section 64 (J) of the Animal Pedigree Act (Canada)
dictates that the person who sells a dog on the understanding that it is
pure-bred must provide to the buyer a certificate of registration upon which is
recorded the buyer's registered ownership within six months of the date of
purchase. Failure to comply with this law often leads to summary
conviction involving fines. Registration with the
Canadian Kennel Club is a simple and
inexpensive matter and for which it is illegal to charge any supplement.
The
identification of young dogs (by tattooing or electronic implants) is also the
legal obligation of the breeder that must be done before the animal may leave
the premises. If you were sold a young Bernese without registration papers,
either its origins are unknown, it is not a purebred or it was the result of
illegal breeding. Under these circumstances, you have begun a perilous
adventure that could become much more costly than the simple savings realized at
the outset.
The serious breeder does not compromise his revenue from breeding
dogs to the detriment of a planned selection of reproducers focused on
prevention. Selection against hip and elbow dysplasia is primordial in a breed so afflicted by orthopaedic
problems. The purchase of a registered dog, from parents certified over several
generations, protects you more than a misleading guarantee that simply allows
for an eventual exchange that loving masters attached sentimentally to their
animal after only a few months usually decline. Prevention and selection remain
the best guarantees that a written contract can complete.
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